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Un morceau de la vie de nos chevaux
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22 mai 2009

Curtero 3, moi 2

Pré-requis : Curtero passe partout, c'est lui qui gère la tête de la balade. Deux choses seulement l'effrayent: les voitures qui viennent de face et les humains. Normalement, dans ces moments là, c'est moi qui gère pour les voitures, c'est Loudji ou Hendrik quand le paquet d'humains est trop conséquent.

Nous voilà parties toutes les 3 pour une longue nouvelle balade qu'on n'a encore jamais faite. En route déjà depuis presque une heure, en terrain inconnu depuis un quart d'heure.Comme d'habitude Curtero devant. Une voiture arrive de face sur un tout petit chemin de campagne. Nous nous alignons bien sur le côté. Arrivé à notre hauteur, l'abruti au volant de son véhicule accélère. Gros écart du Noireaud et une chute dans le fossé, Curtero 1, moi, 1. Le dadou est lâché, il essaie de sortir de notre fossé, la voiture est arrêtée, les humains arrivent en courant, Curtero panique, s'étale brutalement sur la route. Curtero 2.

Et voilà le nain de jardin en vadrouille dans la nature, il a tellement peur qu'il a planté là les deux copains et est parti en droite ligne vers le bout du champ où passe l'autoroute. Il a cassé le bridon et nous a fait sérieusement courir en plus de la très grosse frayeur...

Nous avons abandonné Sandrine sur le bord du chemin avec Loudji et Hendrik qui se sont comportés comme des grands, adorables.
Enfin, nous récupérons le fuyard. Ouf pas de gros bobos, juste le genou un peu écorché et une petite coupure sur la jambe derrière le genou. Mais plus rien sur la tête, bridon complètement "pèté". Nous arrivons à bricoler quelque chose mais on n'a plus qu'une seule rêne, l'autre est dans la nature. Re-traversée du champ pour rejoindre Sandrine, Hendrik et Loudji. Dès que Maëlle ou moi essayons de respirer un peu fort, Curtero sursaute comme si on allait le battre, il est terrorisé comme aux premiers jours de son arrivée.

Maëlle me propose de monter Loudji (non, j'aime pas, suis pas trop rassurée) et elle marchera avec Curtero à la main. Naaan, je marcherai Loudji, Maëlle montera Curtero. Au bout de 10 minutes, il me vient l'idée d'utiliser une étrivière comme deuxième rêne. Maelle peut très bien monter Loudji sans étriers. Re-chipotages, nous voilà toutes les trois sur nos chevaux respectifs.

Curtero est un peu à cran mais ça va, je gère....

Arrivées sur le chemin du retour, endroit connu, ... suis-je distraite ? Sans raison connue, nouvel écart de Curtero qui se reprend une gamelle. Curtero 3, moi 2. Et le voilà reparti dans la nature. Heureusement, il s'est arrêté pour faire un gros caca (de stress?). Enfin quand même quelques minutes de marche et panique pour le récupérer.

J'ai donc terminé la balade à pied, avec Loudji à la main et Maëlle sur un Curtero fort, très fort stressé.
Et je vous jure que nous, on n'a fait qu'essayé de la rassurer.

Mais c'est pas tout... Hier, Maëlle a retrouvé Curtero devant la porte de la prairie, du mauvais côté de la barrière. Comment est-il sorti?
Rien n'est cassé, toutes les clôtures sont à leur place. Sous le fil de la porte ???

Et demain, concours pour Maëlle. Comme nous devons partir tôt (5h30), que Maëlle aura sans doute fini vers 10h30 mais que nous devons rester sur place jusque 13h30. Nous avions décidé d'emmener Curtero pour faire une 'tit balade en camion et à cheval. J'espère que je vais dormir cette nuit... Parce que, ben, on l'emmène quand même...

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