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Un morceau de la vie de nos chevaux
Un morceau de la vie de nos chevaux
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26 septembre 2010

Sur les hauteurs !

Z'homme me dépose aux écuries une demi heure avant le rendez vous, cela me permettra de m'occuper des vieux et de mettre la jument en prairie. Il ne pleut pas, il drache, des litres et des litres d'eau dégringolent sur nos pauvres petites têtes.

Mais, quand faut y aller, faut y aller. Je râle un peu car je ne trouve pas les grands ponchos imperméables. Je resterai dans l'abri pendant que les dadous mangeront dehors. Je sais, pas sympa pour eux mais mon blouson n'est pas imperméable assez pour une journée complète sous l'eau.

Retour dans les écuries, j'en profite pour enlever la boue séchée sur Loudji et Curtero. Petit pansage vite fait, j'ai même le temps de soigner les pieds de Gaston. Maëlle arrive, elle déplace le camion juste en face de la sortie du couloir. Installation des protections de transport puis rapide coup d'œil vers les paddocks.

Ma pauvre jument a l'air minable. Je ne vais pas la laisser sous la pluie comme ça ? Je ne sais pas quand Kath arrivera. Ranza me fait pitié, elle a juste deux arbres rabougris pour s'abriter. Je rentre ? Je ne rentre pas ? On partira vingt minutes plus tard que prévu mais je vais la rentrer.

Chevaux embarqués, j'envoie un message à Pascaline pour la prévenir de notre retard. Brrr, il pleut chez elle aussi. Notre balade par monts et par vaux serait-elle compromise ?

Trajet d’une heure et demie, beaucoup d’autoroutes. Les dadous ont l’air sage, mais Loudji doit faire pipi. Il le dit et le redit. « Y’a du copeau, fais pipi … ». Il continue de pleuvoir, pas de bon augure, cette affaire !

Arrivée sur Montigny sans encombre. Loudji n’a toujours pas fait pipi… Pascaline nous proposait de laisser les dadous dans le camion encore cinq minutes le temps de boire un thé mais là… On descend donc les monstres. Grosse rigolade de nos copines en voyant Curtero descendre la riquiqui marche du camion. « Y’a une ligne ». On met tous les chevaux au box, Loudji et Curtero ensemble, les autres, chacun chez eux. Gros soupir de Loudji, pipi. Eragon et Curtero font connaissance à travers les barreaux. Curtero chante. Eragon ronfle.

Nous débarquons le matériel, il pleut toujours. On y va, on n’y va pas ? Bof, on est là pour ça ! Un bon feu nous attendra au retour, le séchoir est sur les starkings blocs.

La stabulation est grande mais quand même un peu juste pour panser 6 chevaux. Eragon, tu ne viens pas promener, tu restes sous l’auvent ! Loudji dans un box, Curtero aussi, Naran, Fax, Daho a leur place. Au boulot les filles. Chevaux sellés, il pleut toujours. Les cavalières s’équipent, il ne pleut plus.

Nous ferons le tour du pâté de maisons, une heure et demi de promenade quand même, au sec, pas une goutte. Loudji comme d’habitude un peu chaud au départ, s’est calmé rapidement. Ghislaine nous accompagne à pieds avec Eliot, elle devra rester aux côtés de Fax en début de balade puis Loudji « exigera » qu’elle l’accompagne. Curtero la regarde d’un air méfiant mais sans histoires. Naran et Daho conduisent la balade en chefs expérimentés. Curtero connait le « casse vitesse » de Montigny, c’est une grille couvrant une rigole d’écoulement d’eau, un peu de cinéma mais on passe… Promenade sans commentaire, le rêve.

Retour à la Maison, quelques gouttes tombent… Vite, faut rentrer… Déshabillage des « zoiseaux » et hop en prairie. A côté du terrain de jeux de Loudji et Curtero, il y a une jument. Curtero la trouve raisonnablement à son goût. La prairie est grande Loudji restera du côté des copains maison et laissera le nain noir à sa drague près de la demoiselle.

Bavardages de greluche, repos des guerrières, souper. Il faut rentrer les chevaux et les nourrir. Loudji squattant le box de Fax, le pépère restera dans la stabulation le temps du repas. Curtero chante, hurle son désespoir, on l’a séparé de l’amour de sa vie. Il se calmera un peu lorsque chaque copain sera dans sa « boite ». Il va remettre le couvert de l’opéra lorsque les copains repartiront vers leurs quartiers nocturnes…. pas loin, ils sont en « stabul » libres de rentrer et sortir. Daho décide de surveiller l’écurie, Curtero se calme, il passera une nuit sans plus d’histoire, dodo.

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