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Un morceau de la vie de nos chevaux
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27 novembre 2010

Couverture ? Couvre-rein ?

Hakkam et Picasso sont dehors 24h/24. Ils bougent beaucoup, ne se laissent pas avoir froid. Leur abri ne leur sert vraiment que lorsqu'il fait chaud ou qu'il pleut vraiment fort pendant longtemps. L'hiver dernier, ils n'ont eu une couverture que quelques jours, lorsque la température est descendue en dessous de -5° pendant quelques jours.

Loudji et Curtero sont en box. Ils ne sont pas rasés. Ils ne travaillent qu'une ou deux fois par semaine et vont dehors 4 à 5h par jour. Nous préférons donc les garder en poils plutôt qu'à poil. Ils ne sont normalement pas couverts. Mais en box, ils n'ont pas la possibilité de se réchauffer par le mouvement. Alors, souvent, c'est la grosse question: on couvre, on ne couvre pas ? De toute façon, ce n'est qu'avec une bonne polaire. Les grosses couvertures ? Ils n'en ont même pas. Dans nos réserves, chacun possède une couverture mi-saison. Cela nous laisse 3 solutions: polaire, couverture, double couche (polaire+couverture). L'an dernier, nous avons utilisé la solution polaire une vingtaine de jours et la solution couverture seulement les jours de véritablement grand froid.

Hier soir, dans l'écurie, il y avait 4 chevaux à poil, Loudji, Curtero, la pouliche et DHL, tous les autres étaient couverts, certains avec 3 ou 4 couches d'ailleurs.

Aujourd'hui, en balade, Curtero était "dansant". Lorsque nous marchions au soleil, il se calmait. Nous en avons conclu que le petit noir n'avait pas chaud et voulait bouger pour se réchauffer. Donc ce soir, ils ont leur polaire. On espère seulement que Loudji n'aura pas trop chaud parce que ce grand malin, il est malade lorsqu'il a trop chaud.

Demain, pour notre promenade, grande question ? Je mets ou je ne mets pas un couvre-rein au nain noir ? S'il fait la même température qu'aujourd'hui, je crois bien que je le sortirai ce couvre-rein. Je n'aime pas trop lorsque mon zouave est "dansant". Il n'est pas attentif, se laisse surprendre par tout ce qui bouge et marche de travers. Pourtant, il a prouvé aujourd'hui qu'il était un grand garçon. Loudji a eu très peur d'une voiture avec remorque garée le long de la route. Lui qui normalement n'a peur de rien, ne voulait pas passer. Maëlle ne voulait pas descendre et le prendre en main. Alors, c'est le petit noir qui a pris l'initiative, son courage à quatre sabots et qui est passé. Un grand garçon, moi, j'vous dis !

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