Le retour des vilains défauts de la cavalière.
Détente sur un tour des prairies. Nuno, l'étalon de Gwen est en prairie, il ronfle, il s'énerve, il est .... un peu effrayant.... Curtero n'a même pas fait semblant de le regarder. On continue la détente par des tournicotis-tournicotas autour des obstacles de la piste extérieure. Lise termine sa leçon avec Raku.
A nous maintenant.
Kath me "reproche" de ne pas vraiment insister sur les plis. Je dois lui assouplir l'encolure et lui demandant plus que ce qu'il donne de lui-même. C'est vrai que si je demande, Curtero veut bien. Mais je dois demander correctement et là.... Soucis d'épaule, je n'oriente pas suffisamment le haut du corps dans le bon sens, je n'aide pas vraiment mon étalon. Et comme par hasard, à droite le défaut devient problème.
Question existentielle, épaule ou coude ?
Kath a même été jusqu'à me demander d'allonger mes rênes. Là, vraiment, ce n'est pas un de mes défauts, habituellement, c'est trop long. Mais comme l'épaule est bloquée, la demande manque de souplesse et grrr, je tire ... Pauvre Curtero.
Cela ne nous a pas empêchés de faire du très bon travail. Des transitions précises, souples,... grisantes... Dans les transitions montantes, il faut toujours gérer un soupçon d'accélération intempestive. Des départs au trot avec du pli, une incurvation un peu exagérée ont permis un maintien de cadence sans devoir utiliser la "rêne de frein". Que du bonheur !
Reculer, j'ai l'impression de copier mon fils qui apprend à conduire. Il a des soucis pour jouer entre l'embrayage et l'accélérateur. Ben, nous, c'est le démarrage du reculer qui n'est pas au top. Une fois que "c'est parti", le reculer est net, bien diagonalisé, franc. Le départ, c'est comme si je n'arrivais pas à jouer avec les deux pédales.
J'ai gardé le meilleur pour la fin. Nous avons réussi quelques départs au galop, nickel de chez nickel, comme des pros. Départs du trot, du pas, de l'arrêt, du reculer, y'a qu'à demander. Des pros, j'vous dis.
Merci Kath !