Pfff ! Chef sait pas c'qu'y veut !

Le chef ? C'est Fabrice.

Quand on trotte, Chef rouspète: "ne le laisse pas courir". Je n'ai pas l'impression qu'il courait tant que ça...

Quand on galope, chef rouspète : "laisse le galoper". J'ai l'impression qu'il penche, alors, je demande "doucement".

Leçon formidable, je n'ai pas eu la sensation d'être "dépassée" par les évènements. On a fait tout bien, à notre niveau mais tout bien quand même. Sans déranger Maëlle et Loudji. Le travail au pas, le travail au trot, nous avons su "suivre". Au galop, Fabrice nous a fait travailler "individuellement". C'est mieux, parce que là, difficile de suivre le galop cadencé de Loudji. La trajectoire "ordonnée", le cercle bien rond, c'est encore un peu difficile pour Curtero et moi. Enfin, à main droite, je crois bien qu'on pourrait essayer (on peut rêver, non?).

Depuis que Maëlle m'a dit: "tiens plus l'épaule", les retours jambe isolée après la demi-volte vont super bien. Au pas, Curtero n'essaye plus de "fuir" ma demande de jambe. Même au trot, je ne dois plus batailler pour obtenir un semblant de réponse. Nous n'avons pas travaillé les épaules en dedans. Il faut dire que la piste extérieure était "débarrassée" de tous ses obstacles. Une "gigantesque" piste extérieure, sans "repères", on n'aurait pas été capable de tenir "notre ligne". C'est trop difficile les épaules en dedans quand il n'y a pas de "ligne".

Tout ça à 8h30 du matin. Un samedi matin, se lever à 6h00 pour aller se faire "bousculer" à cheval. Faut être maso quand même. Mais qu'est-ce que c'était chouette ! Merci Fabrice !