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Un morceau de la vie de nos chevaux
Un morceau de la vie de nos chevaux
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1 octobre 2011

On ne va pas le changer...

Repartis pour de nouvelles aventures.....

Il fait beau, nous avons du temps devant nous. On enchaînera les balades du côté gauche. Village vers la gauche, la ferme d'en bas, la traversée sous le pont de l'autoroute et au-dessus du TGV, le chemin de Dirk et Chantal, vers Hoves, au-dessus du TGV et de l'autoroute, retour par "les fifilles" et le chemin du cimetière, plus de deux heures de balade.

Au départ, Curtero nous fait savoir qu'il ne faut pas changer les bonnes habitudes... Une 'tit frayeur, ça réveille Moman.

Pour sortir des écuries, nous devons traverser et suivre une chaussée fort passante, gros camions, voitures à 120km/h, grosses motos bruyantes, tracteurs bringuebalants, ..... Nous traversons juste au sortir du parking des écuries, nous marchons 300m à contre-sens, puis nous entrons dans le village. C'est un mauvais moment à passer mais les chevaux sont rodés. Pourquoi le "contre-sens" ? Parce que le bas-côté est beaucoup plus large, nous profitons même d'espace de l'entrée des carrières.

Sur le coin, il y a un petit triangle herbeux entre la chaussée et la clôture des carrières. Herbeux ? Enfin, cela ressemble plus à un vide-ordure; mégots de cigarettes, canettes en tous genres, gobelets plastiques, papiers gras, .... des crasses, quoi!

AAARGh, y'a même un bout de rubalise, 30 cm de ruban blanc et rouge. Curtero nous fait un caca nerveux. Terrorisé, le mec. Ben, mouwai, c'est une ligne ce truc. J'essaye de faire semblant de rien et le laisse plus ou moins faire son cinéma de terrorisé. Je n'ai pas trop envie qu'il recule sur la chaussée, je lui promets une attaque en règle au retour. Là, il pourra reculer vers la rue calme du village, non mais...

Et ben ? Au retour, il n'a même pas regardé le rubalise, il est passé au-dessus avec un soupir. (Bofff, on va lui faire plaisir...). On ne va pas le changer mon Curtero d'amour. Faut de temps en temps rappeler à Moman qu'il est un terrorisé, il ne faut surtout pas qu'elle oublie qu'il a peur des lignes. Ca faisait longtemps, tiens !

Nous avons ramené des chevaux mouillés. Pas à cause d'allures excessives, juste parce que le soleil, il tape, et la température, elle monte. Ils ont eu droit à une bonne douche et un repos bien mérité au box.

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Commentaires
M
Quelle chance de profiter enfin de l'été, parce qu'on ne peut pas dire que c'est ce qu'on a eu en juillet ;) Ah, Curtero et ses lignes, tout un poème!
Un morceau de la vie de nos chevaux
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