Hakkam en colique !

Nous arrivons aux écuries. Il faut mettre les "vieux" en prairie, ou peut-être seulement au paddock, il fera noir quand on va les rentrer. Bien, bien, ils n'iront nulle part, Hakkam n'est pas bien.

Aurélie nous dit qu'il était couché lorsqu'elle est arrivée mais qu'il s'est levé immédiatement lorsqu'elle est venue leur dire bonjour. Nous qui le connaissons bien.... Bilan, il est malade. Colique ? Un petit tour dans le paddock, avec une carotte. Il n'en veut pas de ma carotte, donc, bien vu, il est en colique. Pas de tergiversations, nous téléphonons à notre véto. Il sera là dans une petite heure, il est occupé ailleurs à une urgence colique. Conseil: rester dehors, avec lui, pour qu'il ne se pas roule et lui masser doucement le ventre. "Ce sera fait chef !".

Nous voulons avertir Thierry qui, justement, nous appelle pour prévenir de son retard.... Pour finir, la leçon sera annulée. Peter arrive, écoute les bruits "gastriques inexistants". Nous avons raison ; colique de bouchon, et crampes. Une piqure, une sonde et un litre de paraffine.

Et retour sur copeaux, fini le dodo sur la paille ! Ce n'est pas qu'il en mange beaucoup mais.... C'est de sa faute aussi; Moooosieur ne veut pas boire à l'abreuvoir. De toute manière, il ne daigne absorber un peu de liquide que s'il le veut bien. C'est à dire le moins possible, un vrai chameau. Ça n'aide pas au transit intestinal.

Heureusement colique prise à son tout début, diète ce soir, mash pour tous les repas de la semaine prochaine et un maximum dehors. Nous n’insistons pas à l’obliger à boire à l’abreuvoir automatique, nous réinstallons le « bac à boire ».

Les deux autres, Loudji et Curtero se contenterons d’une détente d’une petite heure en liberté en piste. Le pauvre Picasso, il n’y comprenait rien, le copain malade, il déteste ça, tic à l’appui le grand retour….