Maréchal puis travail !
Le maréchal est venu ce matin ! Il a fait 8 chevaux, 3 ferrages et 5 parages.
Curtero a été très sage. Pendant que Vincent s'occupait de ses postérieurs, j'ai pu faire le boxe. Vincent m'a demandé de revenir près du nain pour les antérieurs. L'artist-chaud reste stressé pour "devant".
Quelle organisation ! On sort les filles, on rentre les poneys. On sort les poneys, on rentre les vieux. Et pendant ce temps-là, Curtero "hurle" au box et Loudji tape sur sa porte. Hééé les gars, je ne sais pas être partout à la fois parce que je dois faire les boxes aussi. Vincent, lui, travaillait presque à la chaîne.
Loudji et Flocon ont un rhume. Loudji n'est pas particulièrement dérangé mais Flocon est vraiment "raplapla". Et pour arranger les choses, le pauvre bébé a une fourchette tellement abîmée qu'il a fort mal et ne se risque pas à poser le pied au sol. Nous allons devoir soigner deux dadous à l'eau de Javel, Sanson, lui aussi, a de très vilaines fourchettes.
Le soir, au travail, le petit noir progresse bien. C'est du moins l'avis de Thierry et aussi celui de Maëlle. Moi, je n'en sais rien. Je trouve qu'il va bien, j'ai de bonnes sensations, mais je ne nous vois pas...
Je dois reconnaître qu'il se bat de moins en moins. Avec le temps, l'impression de devoir le contrarier pour obtenir du bon boulot disparait. Il reste léger sauf pétard, souvent de ma faute, mais aussi de la sienne lorsqu'il se fait une frayeur sans raison. Il y a des chevaux qui voient des "mange-dadous" dans le paysage, le nain les voit dans les dessins du sol. Il est passé 20 fois sur la trace laissée par le tracteur, la 21° fois, il sursaute et me fait un écart monstrueux (merci la Potrera qui me tient en selle).
Travail du jour; après de multiples "ronds" et autres huit de chiffre, un doublé sur la longueur. Déjà, ce n'est pas facile de remettre droit après un nombre incalculable (4 ou 5 seulement) de changements de volte. Quand s'ajoute un début de diagonale à la jambe isolée suivie d'une remise sur le cercle, c'est la catastrophe, pas moyen de faire tourner le chéri. Lui, il continuerait bien sur la jambe isolée. "Lève la main interne !" me conseille Thierry. Le souci c'est que je ne fais pas ça dans la douceur. L'étalon bagarre sur un manque de fluidité de ma part. Pour couronner le tout, il semble que je "tricote" un truc qui ne ressemble ni à une rêne d'ouverture, ni à une demande d'incurvation, ni à rien du tout d'ailleurs. Mais je vais m'améliorer....
On continuera par des transitions trot-galop, galop-trot, dans la fluidité s.v.p. J’ai senti quelque belles transitions. Maëlle suggère que je commence à tenter de rester assise. Et Thierry d’acquiescer. Ben ten, sont pas dessus non plus ! Il dépote, le nain. Moi y’en a pas être capable de rester posée. Et si je lui rebondis sur le dos, il ne va pas aimer le Curtero. Ce serait dommage de saboter notre travail ! La semaine prochaine, Thierry monte dessus, pour essayer, pour se rendre compte. Il va être servi, je ne crois pas qu'il imagine la choose. Ce n'est pas que le cheval soit inconfortable, c'est juste qu'il dépote.