Perdu un fer.

Curtero ayant perdu un fer en prairie, je téléphone à Vincent.

Chouette, il peut venir mardi dans l'après-midi. « Vi, vi, j'ai trouvé le fer ! Heeeu, mais je ne serai pas là. » Pas grave dit Vincent, je ferai tout seul. Il doit commencer à pouvoir se passer de sa Moman.... Y'a juste un fer à remettre. J'espère que tout va bien se passer.

Je préviens Bertrand pour ne pas que l'alarme soit branchée et que notre maréchal chéri ameute le quartier.

Nous arrivons vers 17h30 aux écuries, Vincent vient juste d'arriver. Il est dans le box, il essaye de récupérer un Curtero terrorisé. Ouff! Un coup d'œil sur Moman, le nain se tranquillise, ... un peu...

Maëlle va seule récupérer les "vieux" en prairie, il pleut. Les pooooffffsss sont un peu mouillés mais pas traumatisés. Les chevaux sont faits pour vivre dehors, par tous les temps. Jamais ils ne font de cinéma pour rentrer, ils savent qu'une gâterie les attend dans leur mangeoire, cela les motive.

Je suis restée près de l'étalon. Mais je ne lui ai pas "tenu la main", il faut qu'il apprenne. Remettre un fer, ça va vite, même si c'est l'antérieur gauche, le plus "douloureux". Curtero semble avoir oublié son traumatisme aventure de samedi. Il vient faire câlin à Moman: "T'as vu? J'ai été courageux, sage, et tout et tout."

Téléphone.... Pas de baby-sitter... Pas de leçon.... Thierry indisponible.

J'ai bien l'intention de travailler. Motivation, motivation ! Nous avons refait toutes nos gammes au pas, le nain se comporte comme un chef. Il se met en place, avec légèreté, dès que je lui demande correctement. Tête à droite, tête à gauche (un peu plus difficile), volte avec du pli, volte en contre-pli, le nain est concentré. Demi-volte, retour jambe isolée, cela faisait longtemps.... Tout bon. On tente les longueurs croupe-en dedans ! Wouaii!

Déjà une bonne demi-heure de boulot. Si on faisait la même chose au trot? Pas trop envie. Je préfèrerais rester sur ce bon travail. Curtero a quand même besoin de se dépenser. Quelques tours au trot, rênes longues. Seule contrainte, pas trop vite. Maëlle rouspète quand même: "Il trotte comme une vache". Je ne sais pas trop ce qu’elle entend par là mais je dois avouer que le p’tit noir court un peu. Il joue à secouer la tête, il fait le clown.

Maëlle et Loudji ont bien travaillé. Je propose à la cavalière de tenter un départ au galop sur la ligne droite. Elle n'est pas très motivée: "Il risque de démarer comme un petté." Attends d'avoir passé la lettre du milieu. Et surtout ne prépare pas trop, "n'assure" pas...." Pas mal, pas mal, un peu vite mais une belle prise de galop en équilibre.

On terminera la-dessus. Demain, en principe, c'est Clicker Training.