FrançoiseClick Training

Nouvelle séance. Nous ne sommes pas tout à fait prêtes mais cela ne dérange pas trop ClickFrançoise, elle nous met au travail tout de suite. Rappel de la signification du click. Pour Loudji, ça signifie une ‘tit graine, miam. Pour Curtero, Moman va me permettre de la toucher.

J’ai beaucoup réfléchi à ce vers quoi je veux aller. Je cherche à lui faire gagner une certaine autonomie vis-à-vis de moi. Vis-à-vis des autres chevaux, il est très autonome. En balade, la distance peut se creuser, du moment que je lui parle, il reste d’un calme parfait. Il accepte sans discussion d’être seul dans l’écurie, seul en prairie, … Il préfère être avec les copains mais Moman les remplace très bien.

Résumons-nous : Click = je vais pouvoir toucher Moman. Normal…., pour prendre la nourriture que je lui propose, il doit me toucher. On tourne en rond là. Je ne veux pas qu’il me touche et je le récompense de ne pas le faire en lui demandant de me toucher, ça va pas c’t’affaire. On va donc faire une grosse différence entre « Je touche Moman » et « Moman me touche ». Faut dire aussi qu’après une dizaine de récompenses « graines », Curtero n’en veut plus de mes machins, il reste avec son nez dans ma main et ne décolle plus, il ne prend même plus la peine de manger. Bin oui, il n'est pas gourmand!

Premier boulot du jour : je reste loin de Moman sans bouger. Du moment qu’il m’a en visuel, il reste sagement en place…. C’est ClickFrançoise qui récompense. Lorsqu’il fait mine de ne plus avoir envie de la « graine » je reviens pour le caresser encore un essai avec une demande de Moman et on passe à autre chose.

Toucher le bâton cible…. Après un léger recul « moi pas connaître », cible vite acceptée. Deux, trois essais avec récompense « nourriture », deux trois essais avec récompense « Moman caresse ». Même chose avec le ballon, même chose avec le plancher. Curtero accepte de toucher les objets, il ne se déplace pas encore pour le faire.

Nous marchons beaucoup avec, toujours, interdiction de toucher Moman. Même si quelque chose l'effraye, genre Loudji qui fait du bruit sur la planche. Là, je dois faire un travail sur moi-même, surtout ne pas m'arrêter. Juste continuer, ... il n'y a rien....

Loudji progresse bien. Il faut seulement beaucoup varier les activités. Il s'ennuie vite et fait de bêtises. Loudji accepte facilement de toucher tout et n’importe quoi. Il commence même à se déplacer pour venir toucher la cible. Il aimerait bien « gratter » la planche.

A la fin de la séance, nous lâchons les deux zouaves dans la piste pour qu'ils évacuent le trop plein de tension. Oups, nous avons oublié que Mademoiselle Serrah était dans la pairie juste derrière la porte. Curtero, lui, le sait et il court faire les 100 pas devant cette maudite porte. Il s'énerve un bon coup, Loudji reste sagement près de moi. Lorsque l'étalon estime qu'il en a eu assez de Maëlle qui le chassait et de la porte fermée, il est revenu sagement chez nous. Un bisou à Loudji, une touchette à Moman qui reprend calmement l'artiste. Ouff! C'est fait.