C'est lui ?

Le dernier, il est super monté mais il n’est pas très rassuré à la manipulation. Il vient d’Espagne et a du en ramasser quelques unes.

Je passe une grosse demi-heure à le brosser, doucement en lui parlant beaucoup. Pascaline doit intervenir, je n’arrive pas à descendre en dessous de son genou, il tremble de peur. Par contre, je trouve le point G, sur ses fesses. « Frotte la dame, j’aime ça. »

Dadou un peu décrassé, on le selle. Pas de problème, faut agir doucement mais il ne part pas en vrille. Pascaline semble encourageante, la cause n’est pas perdue.
Comme il n’est plus sorti depuis une semaine, le marchand veut le monter le premier. J’aurais préféré lui mettre le bridon moi-même mais comme Bernard agit doucement, Ok. Il lui monte sur le dos, le dadou ne bouge pas. Un petit tour sur la route devant la ferme. Il se déplace correctement même avec le poids du monsieur (conséquent).

Au tour de Maëlle. Elle semble à son affaire, le cheval me plait bien. Mon tour arrive, je ne suis pas téméraire, plutôt froussarde avec un cheval que je ne connais pas. Mais, l’animal me plait bien, je suis à l’aise, je n’hésite même pas à le monter. Pas de montoir, Pascaline me donne un coup de main, il reste sage. Sur la route, au pas, j’aime bien, je suis à l’aise (je sais je me répète). Je passe au trot sans que ces dames ne doivent me bousculer. Pascaline et Maëlle me regarde avec des yeux ronds.