Léger, en place, parfait !

Après avoir raconter à Kath nos succès et déboires lors du clinic avec Carine Gevaert, nous voilà au boulot.

Kath est d'accord avec moi, je n'ai pas mis toutes les chances de mon côté. On n'attaque pas un nain noir sans l'avoir détendu un minimum. Et le minimum syndical c'est 5 même 10 minutes de marche au pas avec un cheval long comme un jour sans pain pour prendre ensuite 5 autres minutes pour ramasser les morceaux avant de se mettre au boulot sérieux. Si l'attaque est brutale, Curtero se bat et bonjour les bobos à l'épaule gauche de la cavalière. Il ne fait pas ça qu'avec moi, Kath y a eu droit et Maëlle aussi.

Travail du jour, bouger le popotin pour mettre le BON postérieur en place et empêcher l'épaule de sortir. Ne pas trop plier le dadou, il ne peut pas se désarticuler ni jouer les anguilles. Aux ordres et sans rouspétances.

J'ai eu un cheval impec, léger, en place. J'ai bien dessiné mon cercle (merci Carine) et Curtero va bien mieux comme ça. Le nain devient malin, il connait les "dénivellés" du sol et en profite pour ... tomber sur son épaule, accélérer, trébucher, ... du cinéma.... Je dois penser à redresser avant le mauvais passage et comme par hazard, le mignon reste en équilibre, ne fuit pas, ... Et il marmone entre ses dents, j'aime....

Lever les mains ? Baisser les mains ? A main droite, lever légèrement la main et Curtero est tout bon. A main gauche, la rêne d'ouverture est plus efficace sinon je finis par devoir tirer en plus de lui mettre la rêne pratiquement dans les oreilles. Gare, sinon, il tord l'encolure. A gauche, il y a encore trop de résistance" pour croire à un travail en finesse mais ça vient, ça vient...

Prochain clinic avec Carine dans 3 mois, j'ai du travail sur la planche. Mais je vous jure qu'elle verra du progrès. Et le dadou sera détendu avant le boulot, ça je le lui jure, à lui, poov chou !