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Un morceau de la vie de nos chevaux
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1 décembre 2010

Mon cerveau est gelé!

On va dire qu'aujourd'hui ce n'est pas mon jour. "Je ne fais que des bêtises".

Je commence par aller donner les gamelles chez les vieux et Sari. En essayant de mettre Picasso dans un petit paddock, j'effraie Sari qui bouscule Picasso. Et .... gros démarrage en "panique", Picasso fonce dans le petit paddock, passe à travers la clôture et arrache tout le bazar. Sari et Hakkam le regardent en se demandant bien ce qu'il lui prend. En arrachant la clôture, il a enroulé un morceau de fil autour de son antérieur gauche. Il galope à travers la prairie en complète panique, je laisse faire. Il glisse sur le sol gelé et tombe plusieurs fois. En essayant de ne pas paniquer moi aussi, je donne à manger aux deux autres. Je vais couper l'électricité, il faut que je dégage tous les piquets cassés ou pliés ainsi que le fil qui traine au sol. Je prends un licol et me dirige vers Picasso qui s'est enfin arrêté. Je veux contrôler qu'il n'y a rien de cassé, mais Picasso ne me laisse pas approcher. J'ai quand même eu le temps de voir qu'il me semble que tout va bien. Je mets sa couverture à Hakkam pour laisser encore un peu de temps à Picasso mais rien à faire pas moyen de l'approcher. Il fait super froid, je voudrais aussi lui mettre une couverture.

Je vais sortir Loudji et Curtero, je retournerai vers Picasso lorsque j'aurai fini. Ou même quand je viendrai rentrer les jeunes. Je mets son licol à Loudji, fais ses pieds et lui enlève la polaire. Je fais de même avec Curtero. Le petit nain est bien excité, il veut m'aider à enlever la polaire. Du coup, j'oublie de curer ses pieds. Mais j'ai déjà Loudji en main. Pas grave, j'attache le grand bai, j'attache Curtero, et hop cure-pied. Et j'entends Loudji qui part se promener dans le couloir. Normalement il ne se détache pas le bulldozer, c'est Curtero qui joue avec les noeuds. Je lâche les pieds du petit noir et me dirige vers les fesses du Loulou qui entre en piste. Là, j'entends Curtero, il a détaché le noeud et il suit moman.  Les deux zouaves récupéré, je vais les mettre en prairie. Et je prends le "jus" en attrapant le ressort de porte par le fil plutôt que par la poignée, scrogneugneu de scrogneugneu. Bon, voyons, ce n'est vraiment pas mon jour.

Je viens de revenir à la maison. J'ai rentré Loudji et Curtero sans aucune autre bêtise.  Tout compte fait, il ne fait pas froid dans l'écurie, ils sont toujours en polaire, les doudounes me semblaient trop chaudes. Picasso a bien voulu me laisser lui mettre une couverture et le "contrôler" tout partout. Tout va bien, juste une 'tit croute arrachée sur un postérieur, rien de grave. J'en ai profité pour distribuer du foin aux deux papis. Lise a rentré Sari et lui a mis une bâche de prairie. Ce n'est pas chaud, chaud. Mais, son vétérinaire a dit qu'il ne lui fallait rien ??

Il fait -6° sur le thermomètre de la sellerie. Dans le vent, en haut de la prairie, la sensation doit être de -10°. Brrr, c'est normal que mon cerveau soit gelé.

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Commentaires
J
Il avait froid le gamin, moi je dis !
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