C'est pas moi !

Je suis malade, vraiment pas bien du tout. Ça tombe mal, un vendredi ! Mais Maëlle est en pleine forme, elle décide qu'elle ira seule s'occuper des chevaux et que même, elle les montera tous les deux.

Elle a préparé Curtero, avec la Kieffer de retour du rembourrage. Cette selle est celle de Loudji et Maëlle, elle ne convenait pas vraiment au nain noir. Deux ans de travail du petit étalon et un rembourrage de la selle ont tout changé. Maëlle est bien contente de pouvoir utiliser SA selle. Par contre, elle a bien "chipoter" pour trouver une sangle qui convenait, celle de Loudji est vraiment trop grande, celle de Curtero pour la Potrera est bien trop petite. Elle a fini par choisir la sangle que nous utilisons avec le surfait de longe.

Elle m'a raconté son contentement à travailler le nain. Un vrai cheval de dressage, rond, en avant, léger, ... Elle ne se souvient pas l'avoir déjà eu comme ça. Un vrai bonheur a-t-elle dit.

Est-ce le nouveau mors ? Un double brisure en résine, un vrai double brisure pas un "semblant de mors droit". Nous étions conscientes que le premier résine que j'avais trouvé était un peu sévère pour Curtero même s'il lui convenait mieux que le double brisure métallique, trop gros et surtout "métallique".

Curtero avait réussi à "abîmer" le premier résine en 5 fois, il a amélioré son record, 3 fois en bouche et déjà bien "attaqué" le machin. Et ce n'est pas un souci de dents ou de mauvais réglage, Curtero "claque" les dents sur le mors et la résine ne supporte pas. Mais au moins le 'tit noir mâche son mors et accepte d'ouvrir la bouche lorsqu'on débride.

Pour Loudji, Maëlle était toute contente de profiter seule de la piste, plus personne, un calme absolu. Puisque Curtero, de retour au boxe, hurle son désespoir, Aurélie propose à Maëlle de fermer le volet de la piste. Au secours, un Loudji en concours dans toute sa splendeur, excité, survolté, énervé, complètement à côté de ses sabots. Elle n'a rien fait de bon, juste "sorti" le grand bai. Du travail ? Oublié. Du calme ? Impossible. De la mise en main? Comment ça marche ?

Heureusement, la cavalière a réussi à garder son calme. Merci Pascaline ! Elle reconnait avoir eu grand besoin du son de ta voix dans sa mémoire pour ne pas l'étrangler.