Balades du WE.
Samedi; balade, dimanche; balade.
Il ne faut pas un temps exceptionnel mais cela fait si longemps qu'on n'est pas sorti que le bonheur fut au rendez-vous.
Samedi, Curtero et Loudji sont un peu pressés. Ils reprennent possession de leurs chemins de balade.
Il y a encore quelques tas de neige qui effrayent le Loudji d'amour. Curtero, lui, "admire" les traces d'huile laissées sur le goudron. Quand je dis "admire", vous me comprenez, hein ? A chaque fois, un 'tit bond sur le côté. C'est bien connu, de là que sortent les crocodiles mangeurs de dadous.
Dimanche, Loudji un peu "fainéant", il n'y a plus rien de nouveau pour distraire le zanimal. Curtero, beaucoup plus délié, il a envie de marcher, vite. Pour remettre Loudji en route et calmer Curtero, nous avons trotté. On n'aime pas trop le faire sur le macadam mais c'était une nécessité.
Le tout petit rayon de soleil apparut sur la fin de la balade a empêché Curtero de passer SON casse-vitesse avec facilité. Il nous a fait un cinéma pas possible. Ce n'est pas de la faute du nain, c'est le reflet du soleil sur les lignes blanches. Enfin, on lui cherche des excuses quoi ! Pour une fois, Maëlle a fait preuve d'indulgences, "du moment qu'il passe, on ne va pas lui faire d'histoires" qu'elle a dit. Y'avait même une madame qui attendait dans sa voiture qui a trouvé que l'étalon noir était bien mignon et que c'était pas grave s'il n'aimait pas le casse-vitesse.
Demain, nous serons cassées de partout Maëlle et moi, et aussi Chéri-chéri. En plus de faire les boxes comme tous les dimanches, on a nettoyé l'abri de Picasso, Hakkam et Sari. C'était lourd, lourd, très lourd. Le chemin pour pousser la brouette et aller vider le fumier est impraticable, ornières, ruisseau, coulée de boue bien profonde assaisonné de quelques autres difficultés. Olivier nous a apporté un ballot complet de paille, le bassin d'eau de boisson est rempli à ras bord, nous sommes tranquilles pour quelques temps. Reste le foin et le grain journalier.