Avec une amie....

Une balade classique mais pas avec les cavalières habituelles. Maëlle s'offre une journée dans un parc d'attraction: Bellewaerde. Mais j'ai envie de balade. J'ai donc proposé à une amie de m'accompagner.

Françoise a beaucoup monté à cheval dans sa jeunesse. Son compagnon s'appelait Oujda. Cela fait quand même quelques années, mais elle a gardé une forme "sportive". 

A 9h30, nous étions aux écuries pour nous occuper des chevaux. Françoise a gardé la main, elle a fait un nettoyage en règle du sieur Loudji pendant que je m'occupais de mon nain personnel. Seller, brider n'avaient pas de secrets, juste un souci avec la pose des protections postérieures. Je ne pouvais pas trop l'aider sur ce coup-là ! Cela fait 45 ans que je mets des protections à mes chevaux et 45 ans que je dois réfléchir à chaque fois pour reconnaître la gauche de la droite, alors ???? Pour corser le défi, le modèle des protections de Loudji ne ressemble en rien au modèle de celle de Curtero. A deux, avec un brin de réflexion, nous y sommes parvenues, si, si, ...

Le choix de l'itinéraire est resté, comme d'habitude, la prérogative de Curtero. Naaaan, il n'a pas choisi le chemin du cimetière. On tourne à droite et balade de la ferme d'en bas.

Les chevaux ont marché d'un bon pas et malgré une petite "discussion" avec un fermier, une balade géniale.

Loudji n'a même pas essayé de manger tous les brins d'herbe rencontrés. Un essai, Françoise affirme un NON catégorique et Loulou "oublie". Il retentera l'affaire en fin de promenade, sans plus de succès. La conviction de la cavalière et le nouveau régime nourrisseur (supplément de pulpe de betterave) ont fait merveille. Par contre, il n'a pas "osé" faire pipi.

La discussion avec un fermier ? Le chemin est étroit, nous croisons une voiture. Les chevaux se rangent bien sur le côté et ça passe, juste, fort juste. Le gros tracteur, avec la grosse machine, que nous voyons arriver nous effrayent un peu. Cela ne sera pas suffisant de se "ranger". Les champs des deux côtés du chemin sont cultivés mais en faisant doucement, on devrait ne pas abîmer grand-chose. Nous montons donc sur le champ pour laisser passer "l'appareillage culturel". Et le fermier se met à rouspéter, à nous traiter de noms d'oiseaux.... Pas sympa le mec.... on a cru bien faire... Plutôt que de risquer une cavalcade débridée dans les plantations, nous avons choisi de marcher avec prudence et douceur en bordure des plantations... Non mais...

Nous sommes rentrées sans encombre aux écuries. Déshabillage des montures, pansage, massage, récompenses, génial. J'espère que Françoise n'aura pas trop mal partout demain. Je suis bien contente d'avoir trouvé quelqu'un qui peut m'accompagner. Et, la prochaine fois, on fera des photos.....