Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Un morceau de la vie de nos chevaux
Un morceau de la vie de nos chevaux
Visiteurs
Depuis la création 18 171
10 décembre 2009

Les débuts de mon histoire

Je suis une vieille cavalière. J’ai commencé à monté à cheval vers l’âge de 5 ans. Nous habitions au Congo. Les occupations hors scolaire favorites des enfants étaient la natation et l’équitation.

Pour tout dire, cela faisait partie de mes gènes. Au début du siècle, mon grand-père était loueur de chevaux pour les petits fermiers qui ne voulait pas investir dans l’achat et l’entretien d’un cheval. Son fils ainé fut gendarme à cheval.

J’ai commencé avec Tcherrup, cheval sud africain. Je n’en étais pas la proprio mais elle me l’avait confié, rien qu’à moi. Elle avait trop de chevaux à monter.

Revenue en Europe, j’ai beaucoup monté, des chevaux de manège.

Petit passage au Texas, monté un quarter, dans un vrai ranch, un vrai cheval de travail. Difficile à monter pour une cavalière classique, il fait tout, tout seul, difficile de lui demander quelque chose, il savait mieux que moi ce qu’il avait à faire.

Mon diplôme d’instit  en poche et un boulot, Ramses (demi sang Belge) m’a acheté. Uniquement du dressage, pas moyen d’aller en promenade, terrorisé le chéri ! Un copain sautait avec lui mais moi je n’aime pas l’obstacle. C’est avec Ramses que j’ai commencé l’amazone (prof Monsieur Foehr, alsacien, ancien du cadre noir de Saumur et à l’époque, gérant d’un manège en région bruxelloise).

Stop, première grossesse, puis monté quelques chevaux des autres. Ramses étant parti pour le paradis des chevaux.

Ma fille vers l’âge de 5 ans demande à monter à cheval. Les gènes, j’vous dis. Elle commence dans une petite écurie de poney. Les seuls chevaux sont un double poney un peu grand et la jument quarter du propriétaire des écuries. Pas de cheval pour moi. De voir ma fille monter toutes les semaines, j’en ai mal au ventre.

Je rencontre régulièrement les parents des co-cavaliers de ma fille. Le papa de l’un d’entre eux me propose d’acheter un dadou et de le mettre en pension chez lui. Il cherche lui aussi un cheval et espère que j’accepterai de m’occuper des chevaux et des enfants à cheval.

Discussions avec mon mari, avec la femme de ce monsieur, avec les enfants, …. Visite des installations, le contrat proposé : prix coutant, pas de pension, en contrepartie je m’occupe des chevaux le soir et je fais monter les enfants une fois par semaine. Michel, lui s’occupe des chevaux le matin. Le WE, chacun son tour est responsable. L’arrangement semble intéressant, faut maintenant trouver un dadou.

Michel connait un marchand qui remonte des chevaux d’Espagne. Les chevaux n’ont pas de papiers, ils sont non-aptos. Ils ont un défaut par rapport aux critères de la race, ce qui n’empêche que ce sont des chevaux corrects, surtout pour nous qui cherchons des chevaux de loisir. Voilà les deux familles qui se rendent chez Bernard Noël. Monsieur farfelu, drôle, un peu spécial, Bernard nous trouvera des chevaux, Schaïghan pour Michel et Al Hakkam pour moi.

Publicité
Publicité
Commentaires
Un morceau de la vie de nos chevaux
Publicité
Archives
Publicité